De l’idée de faire un deuxième

Je savais dès le départ que si j’avais un enfant, je voudrais certainement un deuxième. Les mois suivants la naissance de Little Bitch, j’ai repris la pilule sur les conseils de Dr VIP. Les suites de l’accouchement n’ont pas été super faciles (on en parle des hémorroïdes ? Non parce qu’il semble qu’on m’ait caché certaines choses en disant « c’est que du bonheur »), et j’étais défoncée par la fatigue les mois suivants. Je ne voulais pas prendre le risque d’un gertrudage. Et puis j’ai commencé à ressentir une certaine nostalgie face à la grossesse, et même une certaine jalousie face aux PB de mon entourage. Mais notre situation était incertaine, de gros changements s’annonçaient, alors pas question de faire n’importe quoi. J’ai arrêté la pilule en août 2016, ne la supportant plus : j’avais des migraines ophtalmiques et des problèmes intestinaux (glamour quand tu nous tiens) sans parler d’une libido en berne. Je me suis sentie beaucoup mieux sans. En septembre, après 11 ans à l’étranger, direction la France. Chez Papa et Maman (#Tanguy) avec mari et enfant le temps de trouver du boulot, ce qui a pris plusieurs mois. Niveau contraception, c’était donc capotes, et parfois le retrait, Monsieur aimant sortir à découvert. Oui je sais que ce n’est pas une méthode fiable, mais en même temps vu notre niveau de fertilité, le risque était très faible. En mai, je trouve du boulot, pas à l’endroit espéré, mais n’ayant rien d’autre en vue et voulant emménager dans notre propre appart ASAP, on ne fait pas la fine bouche. Nous voilà donc à la campagne, nous les rats des villes ayant toujours vécu dans des grosses capitales (la dernière comptabilisant 18 millions d’habitants). En meme temps ça fait du bien d’etre un peu beaucoup au calme… Et là, on se dit qu’on ne rajeunit pas, qu’on n’est pas des champions de la procréation, et qu’on devrait peut-être stopper toute contraception et voir ce que cela donne. Certes Pacha est en recherche d’emploi, on n’est pas surs de vouloir rester dans le coin, mais c’est la France : le suivi et l’accouchement sont pris en charge par la sécu, les modes de garde sont relativement peu chers, il y a un congé mat (dans notre ancien pays de résidence, ce n’était rien de tout ça, et même avec notre mutuelle en béton, on avait raqué) et nous sommes des adeptes des vide-grenier et du bon coin. Ca s’est donc décidé et depuis juin nous sommes officiellement « en essai bb2 » comme on dit sur les forums. Depuis l’arrêt de ma pilule il y a un an, j’ai des cycles à peu près réguliers de 29 à 31 jours. Il semblerait même que j’ovule : chose dingue, j’ai fait un test d’ovulation Clearblue (#jesuisunedinde) le cycle dernier qui m’a affiché direct une fertilité maximale. Méfiante, j’en ai refait un 3 jours après, et une fertilité faible s’est affichée. Donc a priori, j’ovule. Ce qui ne veut pas dire que je sois fertile pour autant (ni le Pacha). Pour le savoir , il faudrait qu’on fasse des examens. Le gynéco que j’ai vu ici en août m’a dit qu’on pouvait lancer les tests en revenant le voir quand on l’aurait décidé mais qu’à son avis je serais enceinte « d’ici le printemps prochain ». On se demande bien comment il peut le savoir… Le gars m’inspire moyennement confiance. Bref, habitant dans la cambrousse avec le centre PMA le plus proche à plus d’1h de route de chez nous, je ne suis pas top motivée pour lancer la machine pour l’instant. D’autant plus qu’avec Pacha au chômage et mon salaire de misère, notre situation n’est pas des plus idéales. On se laisse donc jusqu’à l’été prochain, en espérant que mes cycles ne vont pas rallonger d’ici là. En attendant, je vais voir un excellent ostéopathe/acupuncteur qui me soulage de mon stress chronique et de mes angoisses. Par contre, je ne prends pas l’acide folique prescrit par gynéco vous-serez-vite-enceinte. Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces.

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