Quelques jours après mon dernier article, coup de théâtre (non je ne suis pas enceinte, hin hin hin) : appel d’une boîte avec laquelle j’avais eu un entretien pour un poste que je n’avais pas eu. Ils en ont créé un autre et me le proposent direct. J’accepte, un peu fébrile, en négociant une prise de poste fin septembre pour pouvoir gérer la rentrée des filles. Vu mes mauvaises expériences pros depuis mon retour en France, plus la distance de mon domicile et les longues journées à la crèche que cela allait représenter pour Kraken, j’étais en stress maxi. Au final, l’ambiance est super détente, mes collègues sympas, et mon manager à la cool. Kraken s’est bien adaptée à la crèche, et j’ai recruté une nounou à domicile pour s’occuper d’elle et de sa sœur les mercredi, et aller la chercher 2 jours par semaine à la crèche (les 2 autres jours, elle récupère Little Bitch à l’école). Mon organisation est bien rodée même si c’est sportif. En revanche, niveau sommeil la journée, cela ne s’est pas arrangé : Kraken dort par petites tranches de 20/30 min, voir ne dépasse pas les 30 min de sommeil par jour. Du coup à 19h30 elle tombe de sommeil, et nous fait de belles nuits de 11h à 12h. Il y a donc pire, mais j’espère tout de même qu’elle finira par faire des siestes un peu plus longues l’après-midi.
Sur le front de la contraception, j’ai galéré à faire enlever mon stérilet. J’avais dû annuler mon rdv avec Dr Beaugosse car l’horaire n’était pas compatible avec la sortie de l’école. Impossible de joindre le secrétariat et le prochain rdv sur Doctolib n’était qu’en novembre. Hors de question d’attendre tout ce temps, alors que j’ai en gros mes règles presque non stop depuis 3 mois. Je prends donc un rdv mi septembre avec un gynéco que je ne connaissais pas (mais c’est lui qui avait les meilleures dispos). Le jour dit, et après 1h d’attente, c’est mon tour. Le mec n’est ni très causant, ni très souriant. Pas grave, je veux juste qu’il m’enlève ce truc. Il lève les yeux au ciel quand je lui dis que je n’ai pas pu avoir de rdv assez vite avec Dr Beaugosse (ce que je trouve déjà moyen comme attitude) d’où ma présence. On s’installe, il commence à regarder et là, c’est le drame… Il me dit qu’il ne trouve pas les fils. Il racle le col, il peste, je douille, toujours rien. Au bout 5 minutes, il abandonne et me dit de voir avec Dr Beaugosse mais qu’il faudra peut-être que j’aille en clinique le faire enlever sous anesthésie générale. J’ai raqué 80 balles pour ça (prix peut-être justifié par le coton-tige que j’ai dû utiliser pour taper mon code de carte bleue, COVID oblige… Non mais sérieux !) Légèrement en panique, j’appelle le secrétariat de Dr Beaugosse, qui coup de bol décroche très vite et me donne rdv le lendemain. Dans la salle d’attente, les PB sont en nombre et je constate jalousement que les conjoints ont maintenant le droit d’assister aux échographies de grossesse (Pacha n’a pu assister à aucune). Me revoilà donc les jambes dans les étriers, position ô combien familière. Dr Beaugosse, tout sourire et en toute décontraction, me dit qu’effectivement il ne trouve pas les fils mais que ce n’est pas un problème. Il prend une pince, me demande de tousser, et 5 secondes plus tard, le voilà qui me met triomphalement le stérilet farceur sous le nez. Morale de l’histoire : quand on a un bon gynéco, ne pas chercher à aller voir ailleurs. Depuis je revis, et la pilule microdosée que j’ai fait l’affaire, même si je la prends sans grande conviction de son utilité dans mon cas d’éternelle infertile. Mais même si une grossesse naturelle me ferait triper (genre j’ai trouvé le graal), je ne me vois avec un 3ème enfant – je suis déjà comblée avec mes 2 filles. Alors j’évite tout risque, même infime, et je gobe mes hormones.